La Conscience s'élève - Kabal - Textes , paroles

Textes glanés sur le net attention non corrigés par les auteurs ..(en cours..)
Extraits du second maxi de Kabal : "La conscience s'éleve"



La Conscience s'éleve :

Du recul sur l'histoire, sur l'ébène sur l'ivoire, du crépuscule naît l'aube d'un espoir,
alors change ton regard.
REFRAIN
La conscience sélève au-dessus des âges, pour dévoiler
que son ramage ne se rapporte pas au plumage.
La couleur est un rempart pourtant rien ne nous sépare,
tu voudrais changer le monde, change d'abord ton regard.
Mes homeboys, mes home boys, dormez vous? dormez vous?
La conscience s'éleve, dans nos corps la même sève, ding dang dong , ding dang dong.
D' : Mes géantes ailes sont déployées, je plane dans l'immensité du ciel dont l'obscurité
n'a pas plus lieu de m'effrayer.
: SOmbre est mon apparence, pourtant j'aspire à atteindre la clairvoyance.
D' : Dans me tête tout est clair, mon blanc plumage a perdu son odeur de sang
qu'on lui reprochait d'avoir accumulé au fil des jours, au fil du temps.
DJAMAL : l'oiseau de proie, uniformément noir, combien de mes semblables
sont mort dans l'histoire?
D' : woooh!C'est presque trop beau, ma vision s'en retrouve changée quand
j'observe la monde d'aussi haut!
REFRAIN
DJAMAL : Les rapaces planent au dessus des flammes, mon voisin est blanc
voilà le drame. Nous sommes deux a prendre de l'altitude, ainsi voici un pâle
qui prend du recul.
D' : Moi l'oiseau de proie, aujourd'hui je suis tenu pour responsable, d'une hémorragie,
ce qui fait que je suis tenu comme le principal ennemi de mon frère au plumage noir
qui m'en veut pour mon histoire, pour son histoire, pour notre histoire commune.
DJAMAL : sujet a l'hypermnésie mes souvenirs affluent, la raison de tous ces crimes me paraît
ambiguë, une histoire de races, une histoire de couleurs, c'est l'explication terre à terre qui à
jamais poussé a prendre de la hauteur, à prendre de la hauteur!
REFRAIN
D' : a mes cotés un impressionnant rapace vêtu de noir, plus nous gagnons de l'altitude,
plus grandit notre espoir de planer cote a cote sans jamais pousser l'autre à la faute
racisme à l'envers désormais se trouve derrière, nous survolons l'histoire, étudions
celle-ci , et restons persuadés que l'union est un facteur de survie.
DJAMAL : Comment ne pas prendre grave quand tout homme au fil du temps a
considéré son égal comme un esclave, il est vrai que l'aiguille du temps est plantée
si profond dans notre coeur, écoute, la rancoeur n'est plus de rigueur si l'on veut
changer les moeurs.
REFRAIN
Du recul sur l'histoire, sur l'ébène sur l'ivoire, du crépuscule naît l'aube d'un espoir,
alors change ton regard...

LE CERCLE
D : Sur le sol, en un trait incolore, se trouve un cercle dont le diamètre est une
donnée en rapport avec mon corps et considérée comme secrète.
Tout comme le capuériste qui maîtrise. Je me préserve de la bise,
qui s'obstine à souffler sur mon être souple et agile, me mettre hors de combat
est une tache bien difficile, tant je possède cet art qui m'aide à écarter tout danger
venant de n'importe quel bipède Dans cet espace circulaire, je suis le maître,
dans mon cercle, je veux qu'on me respecte. -Laisser filer s'effriter s'effacer les jours
les nuits les mois les années, s'efforcer sans s'enfoncer de s'affirmer dans un cercle
fermer et faire en sorte que finalement entre les différentes sphères fusionnent les
idées-
REFRAIN
Laisser filer s'effriter s'effacer les jours les nuits les mois les années, s'efforcer
sans s'enfoncer de s'affirmer dans un cercle fermer et faire en sorte que finalement
entre les différentes sphères fusionnent les idées
Djamal : Tout autour de moi une paroi lisse comme glaciale cette fois je vois mon cercle
c'est un peu spécial sur cette bulle reflète les souvenirs. Les moment forts de ma vie,
je vois ceux que j'ai rencontré aimé et ceux qui m'ont appris, ceux qui sont partis aussi
et tous ceux qui m'ont écris. Tout est là, je me vois moi ou plutôt ce qui fait que je suis
là, c'est la basez, l'unité de base, où viennent se greffer proches et amis et le cercle
s'agrandit. La vigilance s'impose quand les forces s'opposent, s'opère souvent cette
métamorphose, ils se renferment dans leurs cercle pour fuir la réalité qui devient trop
concrète pour finir, un peu trop abstraite, c'est traître, c'est tomber de Charybde en
Scylla sans le toucher, la force des autres on est pas mais sans sa propre vue, on est
pas non plus, le dilemme est individuel, chacun cherche a faire briller sa propre étincelle
et même pour que cela tienne, l'élévation se doit de se conjuguer au pluriel...
REFRAIN
Laisser filer s'effriter s'effacer les jours les nuits les mois les années,
s'efforcer sans s'enfoncer de s'affirmer dans un cercle fermer et faire en sorte que
finalement entre les différentes sphères fusionnent les idées
Vient donc voir chez moi, plongeons dans le ghetto où ici et la, des jeunes femmes
se battent pour leurs droits. Dans certaines cultures à une autre époque, les femmes
étaient des servantes, des objets ou des loques, mais elle et ses sœurs s'en moquent.
Elles ne veulent rien entendre de leur père surtout quand il évoque le passé, le temps ou
les femmes accomplissaient toutes les besognes sans protester. Ce temps est finit,
le père prétexte qu'il est chez lui, ses filles le sont aussi. Elles n'assimilent pas leur lutte quotidienne
a un combat pour la femme mais pour elles, c'est pour leur vie qu'œuvres ces demoiselles,
leur mérite est intrinsèque, dans leur cercle elles sont en droit d'attendre qu'on les respecte.
Elles dans une téci de Bobigny, moi sur mon tatami : je lutte, je résiste, je veux être,
dans mon cercle je suis le maître.
REFRAIN
Laisser filer s'effriter s'effacer les jours les nuits les mois les années, s'efforcer sans
s'enfoncer de s'affirmer dans un cercle fermer et faire en sorte que finalement entre
les différentes sphères fusionnent les idées

MORT DE PEINE
ROCKIN'SQUAT: Qui a le droit de vie ou de mort sur un homme? Des lois son mises
en place par des gens en uniforme, la cour a rendu sont jugement, je serais exécuté
au bout du couloir par empoisonnement. J'étais gênant, depuis longtemps,
ils attendaient ce moment, l'occasion suprême de pouvoir me plonger les mans dans leur
sang, aujourd'hui même l'opinion publique me croit coupable c'est fou comment les gens
retournent leur veste dès qu'on leur mash up le mental. Certains pays préconisent la peine de mort pour
remédier à la folie qui s'évapore de nos villes de nos hommes, de notre planète, on surveille puis on punit,
c'est un très vieux concept.
C'est logique, pour l'équilibre politique, c'est le même scénario que MUMIA ABU DJAMAL
en Amérique, et tellement d'autres, que même dans ma cellule mon stylo calcule,
accumule les formules, prend des coups et bascule, mais jamais ne capitule,
donc quelques mots avant le grand saut. Aujourd'hui c'est moi qui suis victime
des vautours qui gouvernent, si tu gênes on te juge puis on t'enferme, mais c'est
le même système que tu aimes qui niquera tes enfants, restons conscients ...
D': Comparons le système a une femme enceinte qui se came, son enfant verra le jour
en état de manque: paix à son âme! Et la mère, réalise son malheur, enfantant dans la
douleur peut décider de ne plus reconduire les mêmes erreurs. Le système, lui, renie
l'enfant a problèmes, il efface avec dédain ceux qui ne valent rien sur son barème,
pratiquant l'infanticide il créa la peine capitale : la violence quitterait la rue pour
siéger dans un tribunal !Pris dans l'engrenage de sa mécanique le système prône
la répression, aujourd'hui il ne sait que faire de ses enfants qu'il dit "habités par
le démon" .Ainsi, on éliminerait ceux qui ne marchent pas droit, ainsi, il faudrait
décapiter ceux qui enfreignent vos lois, non, non je ne roule pas dans cette
combines la, mon respect pour la vie humaine à ces bullshits met le hola.
Seul le soir dans ma chambre lorsque ces idées macabres m'envahissent voilà
que mon corps tremble, qui sommes nous, où allons-nous, dans quel sens tourne la roue?
Je constate avec dégout que la conscient humaine a pris des coups et je pense ...
si j'exécute celui qui a tué, ne devrais-je pas encourir la même peine pour avoir perpétré
le même acte que celui pour lequel on l'a condamné? Réfléchissez ...

DJAMAL: L'homme peut donner la vie, mais peut-il la prendre ?
C'est le pouvoir d'éliminer qui peut nous méprendre, avez vous pensé
que les gouvernements pourraient appliquer la peine de mort envers
les soi-disant déviants, militants et consorts ? Déjà gommés au cours du temps,
les hérétiques, les sorciers, combien de survivants ? Par le feu, par la lame,
par une balle dans la tête nette et sans "bavures" , l'injustice se répète.
Voici un nouveau biais pour éliminer les rebelles,
c'est la peine capitale qui lance son appel. Le pouvoir change les hommes,
il donne sa parole mais jamais ne pardonne, c'est une question de confiance,
c'est aussi la ligne de conduite adoptée en France. J'arrache le voile,
laisse couler une larme, l'État nous pousse a prendre les armes, la chandelle se
consume
jusqu'au jour ou la flamme se meurt, coupable d'un crime ou victime du malheur.
Ma muse est la mort mais je respecte la vie, celle de mon frère et celle d'autrui,
l'épitaphe de ce morceau le voici.
Réfléchissez y... 


LE FUTUR MEURT EN SILENCE
Djamal :J'en ai passé des mois, des années a tanner mes frocs mes shorts sur les bancs
de ce quartier. J'ai traîné à damner mon âme, ou est le charme ? C'est ici qu'est
né la flamme' c'est ici aussi que j'ai aiguisé ma _ting !J'ai tenu les murs, entendu
ces murmures, ces cris, ces odeurs qui se mélangent, ces cultures qui se mélangent
comme les coups... de main, les coups du sort, les coups de feu et les 396 autres coups
vicieux, la paîx sûrement pas demain, le destin des gamins se lit comme un tag dans le
désert urbain. Donne moi la main, et prend la mienne mais oui, mais oui, on s'arrache
de ma téci.
REFRAIN
Ici en France le futur meurt en silence,
Réfléchir aujourd'hui est perçu comme une offense.
Épaulé par les miens j'avance dans le bon sens,
Si comme nous tu penses, entre dans la danse.
D' : Donne moi la main, descendons dans le gouffre, où tout ne ressemble
qu'à un mélange de poudre et de souffre. Du bord on craque des allumettes
puis on les jette, certains ont encore toute leur tête donc les éteignent,
dans le climat sulpfureux, j'ai sus m'adapter et canaliser mon énergie au mieux.
Je ne sais pas combien s'en sont sortis combien sont restés dans cette chapelle
ardente pour cerveau qu'est la cité ? Tel un caillou plongé dans le ruisseau qui va
irrémédiablement de lui même vers le fond, je campe sur mes positions accomplis
ma mission.
Nous n'avons que faire des considérations de ceux déja contaminés par
le poison de la "mass manipulation" ce qui met en exergue les raisons pour
lesquelles nous nous attachons à pousser toujours un peu plus loin notre
niveau de réflexion. Non! Ce n'est pas parce que je suis un noir en difficulté
que je crache sur un blanc aisé, qui comme moi est sûrement prisonnier dans
l'antre de la souffrance donc je m'instruis et pense pour briser le silence.
REFRAIN
Djamal : D'un coup d'aile on s'envole, s'échappe en parabole de cette vision raccourci
par mon lien à cette terre apocalyptique que jamais je ne renie, ni fait le traitre
apologique tragique, triste arbre de pierre dont je suis le fruit nourri à la sève
amer du nord du pays. Vois ! Quoi ? De part en part de l'hexagone de Marseille à Paris,
de longs serpents de béton se laissent mourir au soleil ou pourir dans l'oubli.
Toutes ces cuves où naissent et fermentent différents phénomènes de la pire des
pourritures au frère de la femme à la hyène. Seul, sur la barque de la solitude,
ma conscience s'est trouvée mise a rude épreuve; oujours le reflet de cette ville
qui me pousse à quitter le fleuve. Rejoindre l'Océan, surtout l'horizon malheuresement
invisible là-bas en toutes saisons. L'essence s'est évaporée, le parfum retiré sous la
pluie, l'asphalte tu sais pue le chien mouillé, la grisaille des murs, le ciel teinté d'acier
combien de fois a ton rêvé de pouvoir l'éventrer, l'Etat nous tenaille, c'est sur, il n'y a
plus qu'à constater. Combien de fois a-t'on rêvé de pouvoir l'enc... mais comme le
boomerang le posse m'a lancé quand je défie ma langue c'est dans mon contexte
privilégié, bien entouré, bien accompagné tu sais, alors je l'ouvre bien grand, pour
que tout le monde entende, qu'ici en France, le futur meurt en silence.



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