DJAMAL – PERVERSE CITE - SOCIOPATHE (Texte)
DJAMAL – PERVERSE CITE - SOCIOPATHE
Perverse cité, machine traitresse,
jeunesse excitée, votre monde nous agresse
le poing levé, génération sacrifiée,
votre culture du fric, nous Génération précaire.
Des enfants perdus, nos seules fortunes sont nos frères,
face à la politique guerrière, y'a nos parents épuisés,
tu sais que quand les murs se dressent, on ne s'entend plus
penser,
oui, on dansera sur vos tombes quand votre monde va crever
Aux libéraux utopistes, moins acheteurs que vendus,
qui ne perdent rien à attendre, le vrai chaos c'est la rue
...
ceux qui l'ignorent vont l'apprendre, le vrai chaos c'est la
rue ...
on crève de faim dans vos rues, on crève de froid dans vos
rues
vos paroles politiques, personne n'y croit plus,
et si c'est le vice /qui/ baise la vertu, si telles sont les
règles, vous finirez pendus
Devine qui on trainera dans la rue ?
on nous enferme en banlieue, et plus rien ne tourne rond
quand on crie au secours, c'est la matraque qui répond
on nous enferme à l'école, mais nos diplômes sont torchons
alors oui, supprimer des profs le ministre est un con..
on nous enferme au boulot, des dettes, des traites, des impôts.
C'est donc avec plaisir que nous brulerons nos drapeaux
pas le temps d'être vieux que c'est déjà le tombeau !
la crise boursière à bon dos.
vos guerres ne sont pas les nôtres, meme avec les mains
sales,
vos intérêts vous sont propres à nous les salaires de misère
et les vies minables
quand la rue se fait vengeresse, elle trouve des
responsables..
Au nom de quoi et pour qui ? Au nom de qui et pourquoi ?
..donnerais je ma vie mon temps, ma santé, mes enfants à
ceux qui foutent bien de moi..
quand t'entendras ton nom hurlé sous tes fenêtres, toi là
haut..
Il sera déjà trop tard le peuple, aura ta peau, car ce sont
toujours la guerre, le feu et le sang
qui répondent à la misère à vos dieux et aux puissants.
DJAMAL – PERVERSE CITE - SOCIOPATHE
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