Charlie Bauer , 10 ans sans toi.
Charlie mon ami, 10 ans. Nous sommes le 7 août. Jour où tu passas l'arme à gauche en 2011. Quelques jours plus tard, je peux le dire maintenant , (tu aurais sans doute aimé la prescription... ) , je suis venu avec très peu d'intimes à la mise en bière, t'adresser un dernier au revoir. Nous t'avons accompagné vers ce qu'ils appellent dernière demeure, foutaises car ta dernière demeure est dans notre cœur. Qu'à cela ne tienne, on me demanda alors de m'adresser à un parterre d'amis, d'ennemis, de condés de toutes sortes, et de lire deux lettres d'hommages. Celle de Nathalie Menigon, celle de Jean marc Rouillan. Devant ta fille et plusieurs siècles de placard réunis devant moi, j'ai exécuté cette lourde tâche. Puis j'ai rendu ta casquette à étoile rouge à l'Estaque , quartier où tu es né. Le hasard a voulu Qu'à l'époque je puisse le faire aisément. Je n'ai su dire à quel point tu comptais pour moi, comment dire cela